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  • Photo du rédacteurEla Chant

Chant de guérison



Le chant "Le meilleur des dons" agit sur le système immunitaire.


Extrait du livre "Les paroles qui guérissent" de Sélim Aïssel

Méthodes et secrets de santé d'un Maître Soufi.


"Au cours de l'un de mes voyages au Kafiristan, je rencontrais pour la première fois celui qui allait devenir mon ami et mon Maître, le Scheikh soufi Pir Kejttep Ançari.

Il m'enseignera entre autres choses des techniques de guérison. J'étais le premier et resterai le seul occidental à recevoir l'initiation par lui. Il me transmit la baraka afin qu'à mon tour je la transmette à l'Occident. Lorsqu'il m'en parla pour la première fois, je me rappelai les paroles d'un autre grand sage appartenant à la tradition du bouddhisme tibétain Padmasambhava: "Quand les oiseaux de fer voleront, le Dharma ira en Occident".

Accueilli dans le monastère où le Maître s'était retiré pour passer les dernières années de sa vie, au milieu de disciples sévèrement sélectionnés et dans le plus grand secret, je commençai un apprentissage.

Dans ce livre, je vous transmets l'une des techniques telle qu'elle m'a été transmise par mon Maître et telle qu'il m'a autorisé à la révéler.

Ma formation fut celle de l'esprit, du coeur et du corps. Un entrainement extrêmement rigoureux devaient conduire les étudiants présents à une maîtrise parfaite de leurs différents centres: intellectuel, émotionnel et physiques. Les études théoriques et pratiques étaient suivies d'épreuves - on dirait aujourd'hui de tests ou d'examens - qui révèlent le niveau atteint par l'élève...

Selon la Tradition, il faut 33 années pour arriver à la maîtrise parfaite de "L'art de guérir" le corps et l'âme. Les Hakim - c'est ainsi qu'on nomme ces guérisseurs du corps et de l'âme - m'ont immédiatement fait penser aux confréries de guérisseurs de l'époque de Jésus de Nazareth, les Esséniens.

La nuit du jeudi au vendredi, le monastère accueillait plusieurs dizaines de malades qui venaient, pour certains, de pays très lointains: pendant mes séjours, j'ai vu défiler à côté de paysans du Kafiristan, des princes hindous, des hommes politiques chinois ou russes, des imams et des dignitaires iraniens, un magnat du pétrole saoudien, etc. Tous étaient atteint de maladies qu'on disait incurables.


Le "Pir hakim" - Pir signifiant "vieux": à cette époque en Orient, la vieillesse était encore synonyme de Sagesse -, le Maître dont j'étais devenu le disciple, était entouré de neuf autres thérapeutes et recevait d'abord les malades dans une grande salle toute blanche, éclairée par des lampes à huile qui illuminaient le lieu d'une douce et paisible lumière. Sur le sol était dessinée cette figure particulière que les initiés appellent "le signe de Dieu sur Terre", l'ennéagramme. A chaque angle, l'un des neufs Hakims se tenait debout. Le Maître était assis sur une peau de mouton blanc, au milieu du triangle central. C'est auprès de lui qu'un assistant conduisait d'abord chaque malade.


Après l'avoir salué avec le plus grand respect et avoir déposé leur don à ses pieds, les patients s'asseyaient sur leurs talons, face au Maître qui prenait leurs mains entre ses mains pour ensuite leur souffler sur le front selon un rituel millénaire... Puis il lui murmurait à l'oreille les quelques paroles qui devaient le guérir. Le patient était ensuite relevé et conduit vers l'un des neuf autres hakims que lui désignait le Maître. Le Hakim répétait alors les mêmes gestes que celui-ci, puis chantait les paroles de guérison avec les malades, jusqu'à ce qu'il fut assuré que celui-ci les avaient bien mémorisées. Le patient était ensuite conduit auprès du mur circulaire où il s'asseyait en continuant à psalmodier les paroles qu'il avaient reçues. Les malades grabataires étaient amenés auprès du Maître, portés par les assistants, puis étaient allongés près des mêmes murs.


C'est ainsi que la salle se remplissait du murmure de multiples mélodies qui jamais ne devenaient cacophonie comme on aurait pu le craindre; au contraire plus la nuit avançait, plus mon impression d'une immense présence, d'une immense force sereine devenait forte. C'était comme si tout devenait à la fois plus pur, plus calme et plus dense: l'air, la lumière, les mélopées, et même le temps qui passait ! De nombreux patients finissaient par s'endormir mais les Hakims, une fois que tous les malades étaient assis ou allongés le long des murs, continuaient à réciter et à chanter les stances sacrées, et cela jusqu'au lever du jour. C'est alors que les malades qui, sans exception avaient fini par s'endormir, étaient réveillés par les Hakims. Il leur touchaient l'épaule en leur murmurant quelques mots à l'oreille: la plupart d'entre eux semblaient sortir d'un sommeil profond, et j'avais chaque fois, quant à moi, l'impression d'être dans un de ces temples du sommeil et de la guérison de l'antiquité grecque comme si j'avais reculé dans le temps ..."

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